Marine Le Pen : le procès fait à son père "est une injustice profonde"

© EUROPE1
  • Copié
, modifié à
INTERVIEW - Marine Le Pen a estimé, dimanche matin sur Europe 1, que les propos de son père sur Patrick Bruel n'étaient pas une faute morale.

Marine Le Pen a estimé, dimanche matin sur Europe 1, que les propos de son père sur Patrick Bruel n'étaient pas antisémites. "Si ses propos avaient été antisémites évidemment ça aurait été une faute morale", a-t-elle expliqué. "Mais je crois qu'il a été victime d'une analyse malveillante de ses propos", a-t-elle ajouté.

Jean-Marie Le Pen "dit ce qu'il veut, sur le ton qu'il veut", a estimé la présidente du Front national :

"C'est anecdotique". "Moi je pense qu'il existe, à l'égard du Front national, une suspicion d'antisémitisme que je conteste la plus fermement qu'il soit", a-t-elle dénoncé, estimant que le procès fait à son père "est une injustice profonde". La présidente du Front national a refusé de dire si elle avait vu son père depuis qu'il a tenu ces propos. "Cela ne vous regarde pas", a-t-elle rétorqué, agacée. "C'est anecdotique",a -t-elle estimé.

"Une réorganisation du mouvement". La présidente du Front national, qui se présentera en novembre à sa propre succession, veut soumettre aux dirigeants du FN "une réorganisation du mouvement", afin "de le mettre en ordre de bataille" pour l'élection présidentielle de 2017. 

sur-le-meme-sujet-sujet_scalewidth_460

FOOT-ALGÉRIE - Le Pen veut "mettre fin à la double nationalité" en cas d'incidents

ALGÉRIE- Le Pen dénonce des violences "systématiques"

 RATÉ - Marine Le Pen échoue à former un groupe au Parlement européen

 PERE-FILLE - Pour Le Pen, "la page est tournée"