Les salariés d'Air France "se tirent une balle dans le pied", a estimé, jeudi sur Europe 1, le ministre des Transports Thierry Mariani, jugeant que la compagnie aérienne "n'est pas dans une situation où elle peut se passer de travailler quatre ou cinq jours".
Selon le ministre, qui dit ne "même plus comprendre" les motivations de grève de ces salariés, faire grève, dans ce contexte, c'est "se suicider".
Des perturbations sont à prévoir à partir de samedi dans les aéroports français après le maintien d'un préavis de grève de cinq jours des syndicats d'hôtesses et de stewards d'Air France, opposés à une réduction des équipages sur certains vols.