Maréchal-Le Pen: "on peut mourir pour une carte bleue"

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La députée FN veut en finir avec le sentiment d'insécurité en France, en augmentant notamment les effectifs de police.

"Aujourd'hui, on peut mourir pour une cigarette ou une carte bleue", et "pendant des années, on a minimisé la délinquance", affirme la députée FN Marion Maréchal-Le Pen dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France de dimanche. "Quand un Français sur cinq dit avoir peur chaque soir en rentrant chez lui, ça n'est pas dû à une exagération des politiques", dit la petite-fille de Jean-Marie Le Pen. "Aujourd'hui, on peut mourir pour une carte bleue ou une cigarette. Et cette simple perspective là crée une angoisse généralisée que je peux comprendre".

Elle propose de "mettre la priorité sur les moyens, notamment les effectifs de police qui ont souffert sous Sarkozy, et encore aujourd'hui avec Valls". "Et puis aussi sur la justice, qui fait partie des secteurs régaliens lésés dans les budgets de l'Etat", ajoute-t-elle. Pour financer cet effort, elle considère qu'il faut faire "des choix". "Dans ce pays, il y a par exemple 20 milliards d'euros de fraude sociale, et rien n'est vraiment fait pour les traquer", dit-elle.