"Mais pourquoi tu t’énerves"

© Europe1, MAXPPP, Reuters
  • Copié
Hélène Favier , modifié à
De Cohn-Bendit à Poutine : voici les petites phrases qui ont marqué la semaine politique.

Hommage à la courtoisie

"Ta gueule (…). Je ne sais pas pourquoi tu t’énerves Martin, tu n’es pas encore président du parlement européen". De Daniel Cohn-Bendit à Martin Schulz, au Parlement européen lors de l’investiture de la Commission Barroso. A 5'22" sur la vidéo.

Hommage à la modestie

"Je commence à en avoir marre d'entendre monsieur Balkany se vanter d'avoir eu avec moi une aventure que j'ai déjà démentie formellement le 15 janvier dernier." De Brigitte Bardot à propos du maire de Levallois-Perret Patrick Balkany qui évoque une liaison avec la star dans un livre de souvenirs.

Hommage au fairplay

"Moi aussi je me marre. J'aime les canulars, d'autant que ce canular est très bien monté". Du philosophe Bernard-Henri Lévy qui a cité dans son dernier ouvrage un prétendu spécialiste de Kant "Jean-Baptiste Botul", auteur fictif né de l'imagination de Frédéric Pagès.

Hommage à l’écologie

"Ni l'énergie solaire, ni le bois, ni la bouse séchée, rien ne remplacera les hydrocarbures dans les 15 à 25 prochaines années". De Vladimir Poutine, Premier ministre russe, à Helsinki en marge du sommet sur la mer Baltique.

Hommage à la liberté d’expression

"Il n'y a pas de dissidents en Chine". Du porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Ma Zhaoxu, interrogé sur le procès de Liu Xiaobo, qui est considéré comme le chef de file de la dissidence chinoise.

Et vous, quelle phrase vous a le plus marqué cette semaine ?