Une commission d'enquête sur les conditions de la libération des soignants bulgares détenus en Libye avait été réclamée par le PS et le PCF. Car une polémique est née autour d'éventuelles contreparties à Tripoli en matière de nucléaire civil et d'armements, et autour du rôle de Cécilia Sarkozy. Mercredi, la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a donné son feu vert à la création de cette commission. Pour être définitivement lancée, elle doit encore être votée jeudi par les députés.
Une fois le vote obtenu, la commission disposera d'un délai de six mois pour remettre ses conclusions. Elle devrait compter 30 membres : 17 députés UMP, 11 PS, 1 PCF et 1 Nouveau Centre. Le socialiste Pierre Moscovici devrait la présider. Le poste-clef, celui de rapporteur, devrait revenir au président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, Axel Poniatowski (UMP).
Par ailleurs, un accord militaire signé entre Paris et Tripoli le 25 juillet, dans des conditions controversées au lendemain de la libération des infirmières bulgares en Libye, a été publié mercredi au Journal Officiel.