Une pause dans le bras-de-fer qui oppose les forces de l'ordre aux squatteurs d'Aubervilliers depuis jeudi. Le préfet, passé samedi matin, leur a laissé un sursis jusqu'à lundi où une autre réunion doit avoir lieu selon le Dal (Droit au logement).
Les trois femmes et le jeune homme gardés à vue depuis samedi pour rébellion, outrages et jets de projectiles ont été relâchés. Ils sont convoqués le 14 novembre. L'un d'eux a notamment mordu une gardienne de la paix à la main, entraînant une ITT de trois jours pour cette dernière.
Les squatteurs réclament leur relogement après avoir été expulsé fin juin des logements qu'ils occupaient. 70 foyers. Or la mairie PCF, confrontée depuis des années au squat d'une partie de son parc social, refuse, invoquant ses 3.800 demandes de logement en souffrance.