Les sarkozystes se réunissent à la Fête de la violette

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avec AFP , modifié à
Elle se déroule, comme l'an dernier, à la Ferté-Imbault, dans le Loir-et-Cher. L'ancienne Garde des Sceaux Rachida Dati en invitée d'honneur.

La Droite forte, premier courant sarkozyste de l'UMP, organise samedi sa deuxième Fête de la Violette. Elle se déroule, comme l'an dernier, à la Ferté-Imbault, dans le Loir-et-Cher. L'ancienne Garde des Sceaux Rachida Dati en invitée d'honneur.

Un contexte particulier. 2.000 personnes environ sont attendues à cette fête, organisée dans le fief de Guillaume Peltier, co-fondateur, avec Geoffroy Didier, de cette manifestation qui se veut avant tout conviviale. Nul doute que les participants, rassemblés dans le domaine de la Sauldre, auront tous à l'esprit Nicolas Sarkozy, trois jours après la première interview radio-télévisée de leur champion depuis sa défaite en 2012.

"Se serrer les coudes". Luc Chatel, secrétaire général par intérim de l'UMP, a appelé les sarkozystes rassemblés en Sologne à se "serrer les coudes" autour de Nicolas Sarkozy. "Je veux aujourd'hui adresser un message à Nicolas Sarkozy", a lancé Luc Chatel devant environ de 2.500 personnes. "Dans une famille politique, face aux épreuves (...) il faut se serrer les coudes!", a-t-il martelé, quatre jours après la triple mise en examen de l'ancien président, notamment pour corruption active.

Frédéric Nihous de la partie. Outre Rachida Dati, députée européenne et maire de Paris VIIe, Geoffroy Didier et Guillaume Peltier, seront également présents Brice Hortefeux, président des Amis de Nicolas Sarkozy, et Luc Chatel, secrétaire général de l'UMP. Frédéric Nihous, président de Chasse, pêche, nature, traditions (CPNT) sera également de la partie, pour représenter la ruralité.

Cette année, plusieurs jeunes maires nouvellement élus sont invités à prendre la parole. "Nous voulons montrer que la droite de demain est incarnée par cette nouvelle génération d'élus", a affirmé Guillaume Peltier jeudi.

Sarkozy dans le pétrin... comme l'an dernier. L'an dernier, Jean-François Copé, alors président de l'UMP, avait fait scander le nom de l'ancien président, "celui qui est dans notre cœur, sans cesse auprès de nous" et "subit depuis un an les attaques et les critiques les plus viles", avait-il dit, alors que le Conseil constitutionnel venait d'invalider les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.