"La situation est très tendue. Les prix des carburants à la pompe sont repartis à la hausse. On est à deux ou trois centimes du record" a expliqué Jean-Louis Schilansky, délégué général de l'Ufip.
"L'euro fort continue à nous protéger mais il ne compense pas l'augmentation du prix du brut. Autant l'euro fort pénalise les exportations, autant du point de vue des matières premières, dont les cours sont exprimés en dollars, il y a un avantage pour le consommateur" européen.
Le super 95 se vendait ces derniers jours à 1,30 euro litre, et le gazole 1,13 euro, alors que les prix des carburants avaient atteint des records en juillet 2006 avec du super 95 à 1,35 euro et du gazole à 1,15 euro.
"Un second facteur de hausse des prix des carburants sera l'arrivée de l'hiver, qui conditionne la consommation de fioul domestique", rappelle l'Ufip. L'Union ne prévoit pas cependant de baisse de la consommation des carburants. Après chaque hausse de prix, elle observe "un petit creux" dans la consommation "sans impact significatif majeur" sur la consommation de l'année.