Les politiques sur le ring

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Stéphanie de Silguy avec agences , modifié à
En ce début d’année, ils ont une forme olympique. Retour sur les petites phrases de la semaine.

Nos politiques ont enfilé leurs tenues de sports et retrouvé toute leur agressivité après les fêtes de fin d’année. Europe1.fr revient sur le meilleur des petites phrases de la semaine.
         
Coup saignant. Jean-François Copé, le patron de l’UMP, s'est félicité mercredi de la réactivité de son parti face aux déclarations et propositions de François Hollande. Il a souligné, en petit comité : "Chez nous, c'est massacre à la tronçonneuse."

Combat de coq. Lorsque Martine Aubry rencontre Nicolas Sarkozy, cela fait des étincelles. Lors d’un aparté à l’issue d'un discours, Martine Aubry a, semble-t-il, voulu prendre le président de la République au mot. "Ce que vous avez dit, vos derniers mots, faites-le partager à Monsieur Accoyer. Et si on pouvait arriver à monter le niveau de ce débat, la République et la France y gagneraient", a-t-elle lancé au chef de l’Etat.

Coup hésitant. François Bayrou a dénoncé mercredi le "cafouillage" du PS sur la réforme du quotient familial. "Cafouillage, patouillage... c'est tous les jours que vous avez des idées qui sont avancées et qui sont immédiatement retirées, et cela ne contribue pas à la confiance dont le pays a besoin », a déploré le candidat centriste à l'Elysée.

Coup bas. L'ancien ministre UMP Eric Woerth a critiqué le programme de François Hollande en déclarant "qu’il avait été écrit avec un carnet de chèque et une gomme".
 

Coup frontal. "La spécialité sur les questions fiscales du président de la République, c'est le pipeau" a lancé Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie - Les Verts.

Coup d’intox. L’ancienne ministre Rachida Dati, a répondu "Chiche ! Alors là vraiment chiche !", alors qu’on lui demande si elle craint d'être exclue de l'UMP pour rébellion contre l'investiture de François Fillon.

L’arbitre. "N'écoutons pas les snipers, les torpilleurs, les aboyeurs" a tempéré Lionel Jospin, ancien premier ministre socialiste, s'inquiétant du ton de la campagne.