Les politiques s'aventurent en Grèce

© EUROPE 1 / MAXPPP / REUTERS
  • Copié
, modifié à
Comment ramener la Grèce dans le droit chemin ? Retour sur les petites phrases de la semaine.

Les politiques sont tombés des nues à l’annonce du référendum grec cette semaine. Comment amener la Grèce à reprendre ses esprits ? A chacun sa méthode.

Le chantage. Aucune "renégociation du plan n'est possible". "C'est ça, ou sortir de l'euro". Du ministre des Affaires européennes, Jean Leonetti sur Europe 1, dans l'hypothèse où la Grèce n'accepterait pas le plan décidé par les Etats européens le 27 octobre pour essayer de résoudre la crise de la dette.

 

La dramatisation. "Si on avait fait un référendum en 1941, Pétain aurait gagné". Du député UMP Bernard Debré, en réaction à l'annonce par le Premier ministre grec Georges Papandréou d'un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage de la zone euro.

La leçon de morale. "L'heure n'est pas à un référendum. Georges Papandréou "place en porte-à-faux complet la Grèce vis-à-vis de la solidarité européenne (…). C'est un mauvais coup pour l'Europe". Du patron de l'UMP, Jean-François Copé sur l'initiative grecque d'un référendum sur le plan de sauvetage.

L'affectif. "Un message amical à la Grèce : s’il vous plaît, mettez-vous d’accord sur l'essentiel. Vous êtes un pays qu’on aime beaucoup et qu’on veut garder avec nous". Du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, sur Europe 1, alors que la sortie de la Grèce de la zone euro n'est plus un tabou.

La diplomatie. "Donner la parole au peuple est toujours légitime, mais la solidarité de tous les pays de la zone euro ne saurait s'exercer sans que chacun consente aux efforts nécessaires". De Nicolas Sarkozy, tombé des nues à l’annonce du référendum grec.

Le sarcasme. "Nous apprécions tout le monde, les Turcs comme les Grecs, lorsqu'ils se montrent raisonnables". La chancelière allemande, Angela Merkel à l'occasion du 50e anniversaire de l'accord sur l'accueil de travailleurs immigrés turcs en Allemagne.

La confiance. "J’ai une confiance totale dans les dirigeants européens pour s’assurer qu’on résolve la crise financière et retrouve la prospérité". Le président américain Barack Obama, invité avec Nicolas Sarkozy des journaux de 20 heures de TF1 et France 2.