Les politiques prennent le large

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Les politiques ont le pied marin, et ils le font savoir. Retour sur les phrases marquantes de cette semaine.

Le naufrage du paquebot Costa Concordia a visiblement inspiré la classe politique et un vent frais venu du large a soufflé sur leurs déclarations. Retour sur les petites phrases de la semaine.

Parallèle. "Il y a des capitaines qui frôlent trop les côtes et qui conduisent leurs bateaux sur les récifs", "je trouve que François Hollande côtoie et tutoie les déficits publics avec beaucoup de complaisance". De Gérard Longuet, ministre de la Défense, comparant le candidat socialiste François Hollande au capitaine du Costa Concordia. Une sortie qui a valu à son auteur un flot de critique.

Qui prendra le gouvernail ? "Nous entrons dans une période de tempête, nous avons besoin d’un capitaine solide et cela, je crois que Nicolas Sarkozy l’a montré". De Claude Allègre, ancien ministre de l’Education nationale, sur Europe 1, annonçant son soutien à Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle.

Voie d’eau. "On a fait deux plans de colmatage et de replâtrage (...). On aurait pu faire autrement". D’Hervé Morin, candidat du Nouveau Centre à l’élection présidentielle, sur Europe 1, à propos des deux plans de rigueur mis en place par le gouvernement.

Météo marine. "Autour de [François Hollande], c’est le brouillard". De Laurent Wauquiez, ministre de la Recherche, critiquant les propositions du Parti socialiste.

Navigation hasardeuse. "Aucune pédagogie de la crise n’a été faite de la crise pour une raison simple : ceux qui sont au pouvoir changent de cap à peu près tous les mois ou tous les trois mois". De François Bayrou, candidat du MoDem, sur Europe 1.

Gilet de sauvetage. "Il ne se saisit de rien, il brasse du vent, il est en train de se noyer". De Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche, au sujet de Nicolas Sarkozy après le sommet social organisé à l’Elysée.