Les politiques, ces grands enfants

Cette semaine, les politiques sont retombés en enfance.
Cette semaine, les politiques sont retombés en enfance. © EUROPE 1, MAXPPP, REUTERS
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Europe1.fr revient sur les petites phrases de la semaine, sur fond d'enfantillages.

Coup de jeune sur le monde politique. Qu'il s'agisse de lancer des petites piques par médias interposés ou de s'écharper dans l'hémicycle, les politiques ne se sont pas illustrés par leur grande maturité. A tel point que certains semblent être retombés en enfance.

Poussée de croissance. "Je crois que nous devons devenir adultes à l'UMP." De Roselyne Bachelot, ancienne ministre UMP, sur Europe 1.

Immaturité. "Ce n'est même pas une méthode, c'est irresponsable". De l'ancien Premier ministre François Fillon, critiquant sur Europe 1 la méthode d'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, dans le dossier PSA.

Cour de récré. "Il y aurait eu le même type de chahutage si un homme avait porté une cravate fluo orange". De Laurent Wauquiez, député UMP, à propos des sifflets destinés à souligner la robe de Cécile Duflot à l'Assemblée nationale.

Comptine. "Il n'est responsable de rien, ne sait rien, chante toujours le même refrain, c'est la faute à Sarko". De Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, à propos de François Hollande.

Camarades de classe. "Nous avons été à bonne école pendant cinq ans, vous nous avez habitués à dire votre position". De Jean-François Copé, commentant auprès de l'opposition la séance houleuse à l'Assemblée nationale sur les heures supplémentaires.

Coloriages. "Une politique de gribouille". De Denys Robillard, député PS du Loir-et-Cher, à propos des mesures d'aides aux heures supplémentaires.