Les pays de la Ligue arabe soutiennent Abbas

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Au lendemain de la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas, les pays de la Ligue arabe ont affirmé vendredi leur soutien à Mahmoud Abbas et exhorté tous les Palestiniens à se rassembler autour de leur président. Après les Etats-Unis et l'Union européenne, le Quartet des médiateurs internationaux pour la paix au Proche-Orient a apporté vendredi son soutien à Mahmoud Abbas.

Les ministres des affaires étrangères des pays de la Ligue arabe étaient réunis hier soir au Caire. Au menu des discussions la situation à Gaza, alors que le thème initial était le regain de violence au Liban. Une réunion de crise qui a permis aux Etats arabes présents de condamner ce qu'il appelle « des actes criminels ». Les ministres, avec en tête les représentants égyptiens, ont réaffirmé leur soutien au président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. L'Arabie saoudite, autre poids lourd de la scène arabe, qui avait contribué à la conclusion de l'accord de coalition de La Mecque entre le Hamas et le Fatah, a de son côté reproché aux deux camps de n'avoir pas respecté leurs engagement. Ryad les a appelés à respecter l'accord conclu en février dernier. Dans un communiqué, le gouvernement égyptien a pour sa part condamné la prise de pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza et le fait que l'organisation islamiste cherche à saper l'autorité d'Abbas. "Le gouvernement égyptien invite tous les Palestiniens (...) à se rassembler autour de la direction légitime de l'Organisation de libération de la Palestine et de l'Autorité nationale palestinienne (...) dirigées par le président Mahmoud Abbas", peut-on lire dans ce communiqué. L'Egypte a par ailleurs demandé aux gouvernements étrangers d'en finir avec ce qu'elle a présenté comme une politique de blocus des territoires palestiniens. Etats-Unis et Union européenne ont imposé des sanctions financières contre les Palestiniens après la victoire du Hamas au début 2006 lors des législatives. Lundi, ce sera au tour des Européens de se pencher sur le problème palestinien.