Selon les services de secours, et après dix jours de lutte intense contre les flammes, la quasi-totalité des incendies qui ont ravagé la Grèce, serait maîtrisée. La baisse de la force du vent et des températures ont facilité le travail des pompiers qui doivent désormais veiller à ce qu'il n'y ait pas de nouvelle reprise de feu. Seuls quelques foyers mineurs sur le mont Parnonas sont encore signalés. Ces incendies resteront en tous cas comme les plus graves dans la région depuis un siècle et demi. Au total, ces incendies ont fait 64 morts et des milliers de sans-abri. Des dizaines de villages de la péninsule du Péloponnèse, dans le sud du pays, et de l'île d'Eubée, au nord d'Athènes, ont été réduits en cendres, ainsi que des milliers d'hectares de forêt. Ces sinistres pourraient coûter 1 point de PIB à la Grèce. Le gouvernement a d'ores et déjà distribué 107 millions d'euros de dédommagements aux victimes. Mais la ministre du tourisme grecque s'est voulue rassurante lundi. Selon Fany Palli-Pétralia, les infrastructures touristiques de la Grèce n'ont pas été touchées par ces incendies et "la Grèce continue d'être un pays sûr". La ministre a précisé que le site antique d'Olympie, à l'ouest du Péloponnèse, était sauvé, "ce qui était la priorité". Le tourisme constitue la deuxième ressource nationale et contribue à près du cinquième du PIB du pays. Reste que sur le plan intérieur, cette série d'incendies a fait vaciller l'autorité du premier ministre Costas Karamanlis, dont la gestion de la crise a été ctrès ritiquée, et ce à moins de deux semaines des élections législatives.