Les candidatures se multiplient pour la présidence du groupe UMP, auquel les sondages prédisent une majorité absolue, et pour occuper le prestigieux "perchoir". Patrick Ollier (UMP), élu à la présidence de l'Assemblée le 7 mars dernier après la nomination de Jean-Louis Debré (UMP) à la présidence du Conseil constitutionnel, entend bien transformer, comme il le dit, son "CDD" (contrat à durée déterminée) en un "CDI" (contrat à durée indéterminée). Il a présenté lundi à la presse 21 propositions pour, affirme-t-il, "améliorer le fonctionnement de l'Assemblée nationale". L'actuel président du groupe UMP, Bernard Accoyer, vise lui aussi le "perchoir". Il a annoncé officiellement sa candidature mardi matin dans les colonnes du Figaro, s'estimant adoubé par Nicolas Sarkozy et François Fillon. François Baroin, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Dominique de Villepin, qui avait la réputation d'être un "chiraquien sarko-compatible", serait lui aussi intéressé par la présidence de l'Assemblée mais préférerait vraisemblablement un maroquin ministériel. Alors que ces trois candidats potentiels viennent de l'ex-RPR, l'actuel président de la commission des Finances Pierre Méhaignerie qui, lui, est issu de l'UDF, serait également sur les rangs. Pour trancher le débat, Bernard Accoyer souhaite la mise en place de primaires internes à l'UMP.