Les candidats PS passés au détecteur

Les six candidats, ici réunis autour de David Pujadas, ont fait valoir leurs arguments jeudi sur France 2.
Les six candidats, ici réunis autour de David Pujadas, ont fait valoir leurs arguments jeudi sur France 2. © MaxPPP
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Les six socialistes ont-il dit la vérité ? La réponse en chiffres et en lettres, preuves à l'appui.

A l'occasion du débat télévisé organisé jeudi soir, les rédactions du JDD.fr  et d'Europe1.fr ont passé au crible les six candidats à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle.

15.09 Martine Aubry débat primaire 930620

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Martine Aubry et les retraites. La maire de Lille a infléchi sa position sur la question des retraites. "Nous ne proposons pas le retour de la retraite à 60 ans pour tout le monde", a-t-elle lancé jeudi soir sur le plateau de l'émission Des paroles et des actes. En mai 2010, pourtant, celle qui était alors patronne du PS était interrogée par Le Parisien pour savoir si elle rétablirait l’âge de départ à 60 ans en cas de victoire à la présidentielle. "Absolument", avait-elle répondu, sans ambiguïté. "C'est une question de justice", avait-elle ajouté.

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15.09 Jean Michel Baylet débat primaire PS_930620

© FRANCE TELEVISIONS

 Jean-Michel Baylet et le déficit. Le président du Parti radical de gauche entend s'attaquer au déficit de l'Etat. Pour cela, il a proposé de "mettre fin à la plupart des niches" fiscales, ce qui représenterait un gain de "100 milliards d'euros". Un chiffre correct : selon un rapport de l'Inspection générale des finances commandé par le gouvernement et publié fin août, les "538 mesures dérogatoires fiscales et sociales" existantes représentent "près de 104 milliards d'euros".

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15.09 François Hollande 930620

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François Hollande et le nucléaire. Le favori des sondages a voulu parler du nucléaire lors du débat. Il a rappelé qu’il ambitionnait de faire passer la part de l’énergie nucléaire dans la production l’électricité de "75% à 50% d’ici 2025". "La France est le seul pays au monde à avoir autant d’électricité produite par le nucléaire", a-t-il ajouté. Des affirmations correctes, puisque la France produit 74,1% de son énergie par le nucléaire, un pourcentage qui la place en première position.

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Arnaud Montebourg et la Grèce. Le député de Saône-et-Loire est revenu durant son grand oral sur les différents plans d'aide à la Grèce, plaidant pour une "une solidarité qui ne soit plus celle des Etats". Et le candidat à la primaire d'appuyer sa démonstration en prenant l'exemple de la Grèce. "Le sauvetage de la Grèce a coûté au contribuable français 40 milliards d'euros", a-t-il assuré. Arnaud Montebourg s'est trompé de 8,2 milliards d'euros : l'aide de la France à la Grèce s'est montée à 31,8 milliards d'euros.

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15.09 Ségolène Royal débat primaire 930620

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Ségolène Royal et la crise. Evoquant, la crise traversée par la France, Ségolène Royal a assuré que, depuis 2008, "10% des plus riches se sont enrichis alors que 90% se sont appauvris". Le premier chiffre avancé par l'ex-candidate à la présidentielle est correct, selon les données de l'INSEE. Le second, en revanche, est inexact. Car, en 2008, 80% des Français détenaient 61,6% de la masse des niveaux de vie. En 2009, ce même pourcentage de la population disposait de 61,8% de la masse des niveaux de vie, soit une hausse de 0.2%.

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15.09 Manuel Valls 930x620

Manuel Valls. Le député-maire d'Evry a évoqué l'ampleur de la dette française lors de son intervention. L'occasion pour lui de rappeler que, "en dix ans, la dette est passée de 900 à 1.800 milliards d'euros". Si le premier chiffre est exact, le second est un peu surévalué puisque le montant exact de la dette publique en France au premier trimestre s'élève à 1,680 milliard d'euros.

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