Les " anti-Sarko " ne désarment pas

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Administrator User , modifié à
De nouveaux affrontements ont lieu hier entre des manifestants anti-Sarkozy et les forces de l'ordre dans plusieurs villes de France. De nombreuses voitures et poubelles ont été brûlées à Lille, Paris et Nantes alors que les premières condamnations sont tombées hier pour des jeunes arrêtés dimanche soir.

Alors que Nicolas Sarkozy a choisi de se reposer sur l'île de Malte, les anti-Sarko, eux ne désarment pas depuis l'élection du président de l'UMP à la tête de l'Etat dimanche soir. De nouveaux incidents ont eu lieu hier dans plusieurs métropoles françaises. Une manifestation a dégénéré hier soir, vers 21h00, Place de la Bastille, à Paris. Près de 400 personnes se sont dirigées vers la Place Voltaire en criant des menaces contre le nouveau chef de l'Etat. Sur leur parcours, plusieurs scooters et poubelles ont été brûlés alors que des vitrines ont été brisées. Les forces de l'ordre ont interpellé une centaine de personnes. Des affrontements similaires ont également émaillé la soirée en province. A Nantes, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis dans le centre-ville. Le scénario a été identique : poubelles incendiées, vitrines brisées, affrontements avec les forces de l'ordre. Des vitres du tribunal administratif ont également essuyé les assauts des manifestants. A Caen, ils étaient plus nombreux, jusqu'à 800 personnes ont manifesté dans les rues normandes. Enfin à Lille, les affrontements ont été particulièrement violents. Des barricades de fortune ont été installées par des manifestants pour faire face aux policiers et CRS venus en renfort. La circulation a été bloquée sur plusieurs axes, des jets de pavé ont endommagé de nombreuses vitrines, et plus de cinquante voitures ont été brûlées. Ce n'est qu'au bout de quatre heures, que la police, qui a utilisé les gaz lacrymogènes, a réussi à faire revenir le calme dans la capitale du Nord. Les premières condamnations sont tombées pour les jeunes interpellés dans la soirée de dimanche. Quatre personnes ont été condamnées en comparution immédiate hier. Un majeur écope de deux mois de prison ferme, tandis que les trois autres devront effectuer une centaine d'heures de travail d'intérêt général.