Les affaires judiciaires de Jacques Chirac

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Depuis son élection en 1995, Jacques Chirac a vu son nom apparaître dans plusieurs affaires judiciaires. Retour sur les principaux dossiers.

Deux affaires sont toujours en cours. L'une concerne les emplois fictifs du RPR, l'autre les chargés de mission de la Ville de Paris.

> Les emplois fictifs du RPR

L’ancien président a été mis en examen vendredi pour prise illégale d'intérêt concernant sept emplois fictifs du RPR. Des faits passibles de cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende. En 1995, la justice est saisie d'une affaire de versements de salaires à des permanents du RPR par la Ville de Paris alors que Jacques Chirac est maire de Paris (1977-1995).

> Les chargés de mission

Jacques Chirac avait été mis en examen le 27 novembre 2007 pour "détournement de fonds publics" dans l'affaire d'emplois de complaisance présumés qui auraient été payés par le cabinet du maire de Paris entre le 1 er mars 1994 et le 16 mai 1995. Le 30 octobre, l’ancien président a été renvoyé en correctionnelle pour "21 supposés emplois fictifs" à la mairie de Paris.

> Les dossiers clos

Le nom de Jacques Chirac est par ailleurs apparu dans les années 1990 dans les enquêtes sur les marchés publics des lycées d'Ile-de-France (financement occulte de partis politiques), sur les HLM de la Ville de Paris (irrégularités dans la passation de marchés) ou encore sur l'ancienne imprimerie de la ville de Paris SEMPAP soupçonnée d’avoir favorisé des entreprises pour le compte du RPR.

Les faux électeurs des 3e et 5e arrondissements de Paris. Le 27 mai 2009, le député-maire UMP du Ve arrondissement de Paris, Jean Tiberi, ancien premier adjoint de Jacques Chirac et son successeur à la mairie de 1995 à 2001, a été condamné pour fraude électorale et déclaré inéligible pour trois ans. Jacques Chirac n'a jamais été entendu dans ce dossier.

L'affaire dite des "frais de bouche" du couple Chirac. Le dossier porte sur 2,13 millions d'euros d'argent public dépensés par Jacques et Bernadette Chirac pour des frais personnels liés au logement de fonction occupé à la mairie de Paris entre 1987 et 1995. Ce dossier a fait l'objet d'un non-lieu pour cause de prescription rendu en 2003 par un juge d'instruction, confirmé en 2004 en appel et l'année suivante en cassation.