Les accusations sur son patrimoine ne feront pas renoncer Sarkozy

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Administrator User , modifié à
Nicolas Sarkozy est mis en cause dans des articles de presse sur son patrimoine. Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle, en meeting jeudi à Bordeaux, a accusé implicitement ses adversaires politiques de vouloir "attirer la campagne dans un marécage".

"Je ne me laisserai pas détourner de mon objectif. Aucun mensonge, aucune calomnie ne me fera hésiter, ne me fera reculer", a lancé Nicolas Sarkozy devant plusieurs milliers de personnes lors d'un meeting à Bordeaux. Dans un article publié mercredi, Le Canard Enchaîné a accusé le ministre de l'Intérieur d'avoir bénéficié en 1997 d'avantages de la part d'un promoteur lors de l'achat et de l'aménagement d'un duplex à Neuilly, ville dont il était alors le maire. Des informations catégoriquement démenties par le président de l'UMP. Mais jeudi, c'est Libération qui est revenu à la charge, cette fois sur l'évaluation de son patrimoine :"le candidat UMP n'a commencé à payer l'ISF (impôt de solidarité sur la fortune) qu'en 2006, ce qui suscite les interrogations des fiscalistes sur son patrimoine", écrit notamment le quotidien. "Les adeptes des basses manoeuvres en seront pour leurs frais", a déclaré Nicolas Sarkozy. "Je ne me laisserai pas entraîner dans le marécage où ils rêvent d'attirer toute la campagne parce qu'ils n'ont pas d'idées, parce qu'ils n'ont pas d'argument, parce que certains préfèrent salir que débattre, parce que ne sachant pas comment convaincre, ils préfèrent discréditer." "Je sais ce qu'ils valent. Je sais jusqu'où ils peuvent aller", a-t-il ajouté. Il n'a pas précisé qui ce "ils" visait. Toutefois ses arguments sur l'absence d'idées et d'arguments sont ceux qu'il utilisent habituellement à l'adresse du Parti socialiste et de sa candidate Ségolène Royal. "Rien ni personne ne me découragera. Rien ni personne ne me fera renoncer", a insisté Nicolas Sarkozy. "Pour une raison simple, c'est que j'ai une haute idée de la fonction présidentielle, une haute idée de la hauteur de vue et de la grandeur morale qu'elle exige." "Cette exigence, je me suis efforcé de me l'imposer depuis le début de cette campagne", a-t-il poursuivi. "Je continuerai à essayer d'élever le débat. C'est ma conception de la politique. C'est ma conception du comportement que l'on doit avoir lorsqu'on est candidat à la présidence de la République."