Le gouvernement présente le RSA, alternative au RMI

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le premier ministre François Fillon et le haut commissaire aux solidarités actives Martin Hirsch se sont rendus à Argenteuil dans le Val d'Oise lundi pour assister à la première réunion d'information sur le Revenu de solidarité active (RSA). Un dispositif qui doit permettre aux allocataires du RMI de reprendre un travail, sans perdre d'argent.

Deux ministres qui font face à une dizaine de futurs allocataires curieux : la première réunion d'information sur le Revenu de solidarité active (RSA) a eu lieu lundi matin à Argenteuil, dans le Val d'Oise, un des départements pilote dans la mise en place de ce nouveau dispositif. François Fillon, le premier ministre, avait choisi pour l'accompagner celui qui est à l'origine de ce projet, le haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch. Le RSA s'adresse à tous ceux qui touchent les minima sociaux, comme le RMI ou l'allocation de parent isolé. L'objectif de ce Revenu de solidarité active est de leur permettre de retrouver un travail tout en continuant de toucher des aides. Il s'agit donc de rendre plus avantageux d'un point de vue financier le fait d'aller travailler. En cumulant, pendant un temps, un premier emploi, avec le RSA, les bénéficiaires devraient ainsi obtenir un revenu supérieur au moins au seuil de pauvreté. Ils devraient aussi bénéficier d'un suivi personnalisé. L'instauration à titre expérimental du RSA est l'une des mesures prévues par le projet dit "paquet fiscal", en discussion actuellement au Parlement, et dont le coût a été évalué par le gouvernement à 13,6 milliards par an à partir de 2009. Pour Manuel Valls, député socialiste de l'Essonne, le RSA est juste une manière pour le gouvernement de se donner bonne conscience après avoir dépensé "13 milliards d'euros en faveur des plus fortunés".