Le Web 3, une pépinière pour start-up

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
120 toutes jeunes pousses sur internet se sont inscrites pour participer à la StarUp Competition organisée au Web 3. Une trentaine d'entre-elles ont été retenues pour présenter leur projet à un jury d'entrepreneurs et d'investisseurs. A la clé, pour tous les participants, des contacts très précieux. Et une reconnaissance de la profession pour "Goojet", la société française qui a remporté le premier prix.

Sept minutes, pas une de plus, pour présenter des structures parfois complexes et abstraites, le tout en anglais, et devant un jury d'entrepreneurs et d'investisseurs spécialisés : la "StartUp Competition" qui s'est tenue mardi au Web 3 est un très sérieux concours pour jeunes pousses sur internet. A la clé : la reconnaissance de la profession et des contacts très précieux avec des acteurs qui peuvent aider à lancer une société. Cocorico : le premier prix, "Gold", est allé mercredi matin à une jeune entreprise française, Goojet, créée il y a un peu plus d'un an à Toulouse.

"Ce prix, ça nous donne de la crédibilité et de la visiblité" s'enthousiasme Marc Rougier, le président de "Goojet". Son concept : une plate-forme qui permet de faire converger les contenus de l'ordinateur et du téléphone portable. Photos, agenda et services en tous genres, "Goojet" propose de customiser votre mobile et d'en faire partager le contenu à un groupe d'amis, à partir des données contenues dans votre ordinateur, en les glissant simplement de l'un vers l'autre. Le projet est déjà bien avancé puisqu'une première version de cette plate-forme a été justement lancée au premier jour du Web 3 et que la levée de capitaux pour monter l'affaire est terminée. Mais Marc Rougier a bon espoir que ce prix "Gold" donne encore un coup d'accélérateur à sa société.

Même s'il n'a pas été récompensé par le jury, Anthony Hamelle, directeur délégué de la société "RTGI", sait qu'il a eu de la chance d'être sélectionné parmi la trentaine de finalistes sur 120 dossiers déposés, et de pouvoir présenter son projet : un outil qui permet de localiser les communautés existantes sur internet et d'en identifier les centres d'intérêt. "On ne visait pas forcément un prix mais c'est l'occasion de se faire connaître de ceux qui pourraient être nos partenaires, des investisseurs, des gros clients, et pas seulement français" explique ce jeune entrepreneur de 29 ans. Il n'a pas signé de contrats précis mais il a reçu de nombreuses propositions "pour faire plus amples connaissances". Pour lui et les autres membres de cette start-up qui devrait se lancer sur le marché américain avant la fin de l'année, la "StarUp competition" fait même figure de stade d'entraînement de luxe. Dans la ligne de mire de ces jeunes pousses françaises : des concours pour start-up aux Etats-Unis.

Fannie Rascle, notre envoyée spéciale au Web 3