La présidente du FN, Marine Le Pen, a estimé vendredi que "si l'UMP meurt demain ce ne sera pas par manque d'argent mais par manque d'idées", après le rejet définitif des comptes de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, synonyme de trou d'environ 10 millions d'euros pour le premier parti d'opposition.
"Si l'UMP se meurt, et si l'UMP meurt demain, ce ne sera pas par manque d'argent mais par manque d'idées", considère dans un communiqué la dirigeante du parti d'extrême droite, pour qui "plaie d'argent n'est pas mortelle" mais "plaie d'idées l'est en revanche". Marine Le Pen fait valoir que son parti, "confronté en 2007 à des difficultés financières bien plus graves que celles de l'UMP au regard de son actif", "a survécu, et a su rebondir plus haut que jamais parce qu'il a un projet solide à proposer aux Français, des idées patriotes que personne d'autre ne défend dans la classe politique française".