Le Pen n'est pas certain d'avoir les 500 parrainages

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Administrator User , modifié à
Le président du Front national Jean-Marie Le Pen déclare qu'il n'est toujours pas certain d'avoir les 500 parrainages d'élus nécessaires pour être candidat à l'élection présidentielle. "Pour l'instant, je ne peux pas affirmer que je serai candidat puisque tout cela dépend des maires et de leur courage", a déclaré le dirigeant d'extrême droite.

Le FN est à la peine. "Nous avions 500 promesses fermes mais il faut maintenant les transformer en documents officiels et là on souffre de quelques abandons sur le parcours", a expliqué ce matin Jean-Marie Le Pen. Ce dernier, qui se plaint à chaque élection présidentielle d'avoir des difficultés pour recueillir les 500 signatures, a assuré qu'il ne "bluffait" pas. "Je ne bluffe jamais sauf quelquefois au poker", a déclaré le président du FN, qui a admis qu'il ne refuserait pas un éventuel "coup de pouce" de l'UMP. "Comment le refuserais-je ? Je ne peux pas refuser la signature d'un maire", a dit Jean-Marie Le Pen, qui a ajouté qu'il se "féliciterait" d'un éventuel appel de l'UMP aux maires pour qu'ils lui accordent leur parrainage. "Je me féliciterai aussi que tous les partis en fassent autant", a-t-il ajouté. "Mais je me féliciterai surtout que les maires prennent la dimension de leur responsabilité politique et morale dans cette affaire." Jean-Marie Le Pen a d'autre part estimé que sa position de "quatrième homme" dans les sondages, derrière Nicolas Sarkozy (UMP), Ségolène Royal (PS) et François Bayrou (UDF) le mettait "à l'abri des attaques directes que subissent habituellement les troisièmes hommes". "Mais je ne suis pas sûr que les sondages reflètent la réalité de la situation politique du temps", a-t-il ajouté. "Je crois que beaucoup de votants Front national déguisent leur réponse en se mettant soit derrière M. Bayrou, soit en se mettant derrière M. Sarkozy." "Ma conviction profonde c'est qu'en tous les cas je suis au-dessus de 20% (d'intentions de vote au premier tour) actuellement", a estimé le président du FN. "Si je compare les chiffres des sondages de 2007 aux sondages de 2002, l'extrapolation la plus modeste me met au-dessus de la barre des 20%."