Le Pen affiche son assurance

  • Copié
Administrator User , modifié à
Réitérant sa confiance d'être présent au second tour de l'élection présidentielle comme en 2002, Jean-Marie Le Pen a assuré dimanche que dans les sondages beaucoup des "indécis" ne le sont en fait pas du tout. Invité du Grand Rendez-Vous Europe 1-TV5 Monde-le Parisien Aujourd'hui, le candidat du FN a expliqué qu'une "partie des gens ont déjà choisi mais ne l'annoncent pas beaucoup".

Jean-Marie Le Pen est optimiste et entend bien rééditer sa performance de 2002, à savoir atteindre le deuxième tour de l'élection présidentielle. Le président du Front national était l'invité du Grand Rendez-vous Europe 1 dimanche soir. Il a estimé que, malgré une attitude "plus constructive" des médias à son égard que dans le passé, "Jean-Marie Le Pen est diabolisé". Dire qu'on peut voter pour lui, a-t-il ajouté, "dans la vie sociale et civile cela vous expose à des représailles dans certains milieux". Jean-Marie Le Pen a affirmé que dans les sondages d'opinion, qui lui donnent de 12 à 14%, "une bonne partie de mes voix sont cachées dans les intentions de vote de Nicolas Sarkozy", le candidat de l'UMP qui se situe, lui, entre 26 et 31%. "Je ne suis pas Madame Soleil", a ajouté le dirigeant d'extrême droite, "mais je peux raisonnablement pouvoir dire que je suis au-dessus de 20%". Dans l'hypothèse de sa présence au second tour, Jean-Marie Le Pen pense qu'il sera "sans doute" opposé à Nicolas Sarkozy car Ségolène Royal, la candidate socialiste, pâtira de l'éparpillement des voix de la gauche, comme en 2002. "Madame Royal risque d'être crucifiée par ses concurrents d'extrême gauche", a-t-il prédit. En cas d'absence au second tour, Jean-Marie Le Pen a précisé qu'il annoncerait alors le 1er mai quelle serait sa consigne de vote.Parallèlement, le candidat du Front national a estimé qu'il y avait "une différence" entre lui et Nicolas Sarkozy. L'ancien ministre de l'Intérieur est un candidat qui "vient de l'immigration", a-t-il dit, alors que lui est "le candidat du terroir". Jean-Marie Le Pen faisait allusion aux origines hongroises de Nicolas Sarkozy.Frédéric Frangeul (avec Reuters)