Lamy annonce que le PNRU sera "relifté"

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Le ministre de la Ville est revenu dans l'émission "PolitiqueS" sur le Plan National de Rénovation Urbaine (PNRU)

François Lamy, invité de l'émission "PolitiqueS" de Serge Moati sur LCP, en partenariat avec Europe 1 et Dailymotion, a annoncé que le Plan National de Rénovation Urbaine (PNRU), engagé par son prédécesseur Jean-Louis Borloo en 2008, sera "de toute façon relifté". Concédant que ce plan était "un point positif " et qu'il a "changé la vie des habitants là où ça s'est fait", il a nuancé tout de suite ses propos avec les points négatifs : "lorsque je suis arrivé au gouvernement, la moitié du programme n'était pas financé (il manquait 6 milliards d'euros, NDLR) [...] les conditions n'y étaient pas".

Et les critiques de François Lamy à l'égard du PNRU 1 porté par le gouvernement précédent ne s'arrêtent pas là. Le ministre délégué à la Ville a également remis en cause les "critères d'éligibilité" des villes concernées par ce plan, annonçant qu'il faudra les "changer". Et lorsque le présentateur Serge Moati demande au ministre s'il y aura un PNRU 2, François Lamy lui répond: "on verra comment ça s'appelle", promettant que Jean-Marc Ayrault fera des annonces sur le sujet "dans le début de l'année prochaine".

Une enveloppe de 12 milliards de subventions


Rappelons que le Plan National de Rénovation Urbaine piloté par l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) vise à rénover 490 quartiers avec une enveloppe de 12 milliards de subventions. Le PNRU 1 doit s'achever en 2018-2020.

Par ailleurs, le ministre s'est exprimé sur d'autres sujets d'actualité. Revenant sur le couac de Jean-Marc Ayrault à propos de la décision du Conseil Constitutionnel de censurer la loi sur le logement social de Cécile Duflot, il a coupé court : "ça n'a plus beaucoup d'importance aujourd'hui". Enfin, sur les "doutes" exprimés par la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem à propos de la mise en place du droit de vote des étrangers aux élections locales, il a fermement annoncé que "cette mesure devra être mise en œuvre" même si pour lui, la "priorité, c'est l'emploi".