La discrète balade dominicale de Hollande

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Caroline Roux et , modifié à
LES SECRETS POLITIQUES - Après une visite surprise à Cahors samedi, le président était dimanche à la Sorbonne.

L'INFO. François Hollande aurait-il la bougeotte ?  Le président a en tout cas repris ses petites visites surprises qu'il apprécie tant. Samedi, il s'est ainsi rendu à Cahors, où il a donné le coup d'envoi d'une course pédestre relais au profit de la maladie orpheline de Huntington. Il a ensuite terminé la soirée par un diner avec des élus du Lot à Gramat. Et, selon les informations d'Europe 1, le chef de l'Etat a remis ça dimanche.

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Une heure de détente. Le président s’est rendu sans micro et sans caméra à la Sorbonne, à Paris. Une visite organisée par le recteur pour une déambulation privée de la Crypte où le corps du résistant Jean Zay a transité en 1948. Ensuite, le président a eu droit à une visite des appartements privés du recteur, un endroit très apprécié à l’époque par François Mitterrand pour ses toiles de maîtres. Une heure volée, hors agenda.

"Il peut se rendre vraiment disponible". Comme le dit un des conseillers du chef de l'Etat, "il n’a pas la pression, les médias n’attendent pas de lui des annonces ou des déclarations. Il peut se rendre vraiment disponible et prendre le temps". Donc François Hollande profite et se remémore le bon temps, celui où il régnait en maitre sur le parti socialiste. C'est ce qu'a constaté l’officiel de l’étape de samedi, bluffé de voir le chef de l'Etat connaitre comme sa poche les routes entre Cahors et Gramat. "Sillonner les routes de France la nuit en voiture ça lui rappelle sa vie de premier secrétaire. Il adore", assure un collaborateur.

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S'il y prend du plaisir, François Hollande ne fait pas tous ces déplacements pour rien. A l’Elysée, on veut croire que c’est un levier de la stratégie de reconquête. En privé, le président raconte souvent qu’il est toujours très étonné de constater la différence entre son impopularité et la joie exprimée par les gens de pouvoir approcher le président de la République. Et ça, il "adore".