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La contestation des étudiants s'essouffle mais n'abdique pas

Rédaction Europe1.fr - Mis à jour le . 1 min

Une nouvelle journée d'action étudiante est en cours contre la loi Pécresse, mais le mouvement de grogne entamé il y a un mois dans les universités, puis les lycées, semble sérieusement à s'essouffler. 21 sites universitaires et une trentaine de lycées étaient bloqués mardi matin.

La coordination étudiante a organisé mardi une nouvelle journée d'action la loi Pécresse sur l'autonomie des universités. Environ 400 jeunes, en très grande majorité lycéens, ont commencé à défiler contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités (LRU), mardi peu après 15H30 de la place de la République à Paris. Le mouvement s'essouffle avec une vingtaine de facs et une trentaine de lycées encore perturbés. Mais il y a des abcès de fixation, en particulier à Montpellier où 5 lycées de la ville sont toujours bloqués. Le président de Montpellier 3 a écrit une lettre ouverte aux étudiants pour les appeler à "regagner les salles de cours". A Toulouse, le blocage de l'université Toulouse III - Paul Sabatier a été levé mardi après un accord entre les étudiants et la direction de l'université, alors que celui de l'Université de Toulouse II - Le Mirail a été reconduit.

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La contestation peine à convaincre les étudiants après les mesures annoncées par Valérie Pécresse, l'appel jeudi du syndicat étudiant Unef à lever les blocages et l'annonce de 5 milliards d'euros supplémentaires pour les campus universitaires et le logement étudiant par Nicolas Sarkozy.

Des assemblées générales sont prévues chaque jour, ainsi qu'une autre journée d'actions jeudi, à l'appel de la coordination nationale étudiante réunie ce week-end à Nantes. Pour celle-ci, réduite à ses éléments les plus radicaux, "la mobilisation étudiante ne faiblit pas". Plus encore, elle appelle à "approfondir et amplifier la mobilisation dans les campus" par le biais du "blocage" des universités.

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Les lycéens ont également marqué le pas ce lundi. Lancés il y a deux semaines dans le sillage de leurs aînés, inquiets d'une éventuelle sélection à l'entrée de l'université, certains continuent à perturber des lycées. Notamment à Paris où une huit établissements ont été bloqués mardi matin.