La Matinale de José Bové

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Administrator User , modifié à
Douze jours : douze candidats. Après Gérard Schivardi, Jean-Pierre Chevènement, Jean-Marie Le Pen et Nicolas Sarkozy, c'était au tour de José Bové de participer à la Matinale des candidats vendredi matin de 8h20 à 8h50. Il a notamment démenti qu'il nommerait Nicolas Hulot s'il était élu président et a promis "une surprise" pour le premier tour.

A neuf jours du premier tour de l'élection présidentielle, José Bové, qui obtiendrait 1 à 2% des intentions de vote, était au micro d'Europe 1 vendredi matin pour l'émission "La Matinale des candidats" avec Jean-Pierre Elkabbach entouré de journalistes de la rédaction. José Bové, l'emblème du combat des altermondialistes contre l'ultra-libéralisme, participe à sa première campagne présidentielle. Voici les sujets abordés ce matin sur Europe 1 : Le premier tour Pour le 22 avril, José Bové promet "une surprise". "Beaucoup d'électeurs choisiront finalement pour leurs convictions. Je pense qu'il va y avoir une volonté des électeurs de se réapproprier le débat. Ils ne veulent plus être récupérés par les politiques", a-t-il déclaré. "Ma candidature est indispensable car c'est la première candidature qui dépasse les logiques d'appareil", a également insisté le candidat antilibéral. Ségolène Royal Au sujet de Ségolène Royal, José Bové appelle à ne pas céder au vote utile. "Je crois que le vote utile, c'est d'abord de voter pour ses convictions". "Ce qui est important est de rompre avec cette logique libérale", a-t-il justifié. Menace terroriste Au lendemain des attentats d'Alger, José Bové a estimé qu' "on ne doit pas se servir de la menace terroriste pour faire peur aux Français". "Il ne faut pas mélanger immigration et terrorisme", a ajouté José Bové. L'Europe "J'aurais bien aimé dans cette campagne qu'on parle plus d'Europe. Je pense que la construction européenne est fondamentale mais il faut changer les règles du jeu. Il faut aider les autres pays qui entrent comme on l'a fait pour l'Espagne et le Portugal", a déclaré l'ex-syndicaliste. Smic à 1.500 euros "Quand on parle d'un smic à 1.500 euros nets, il y a des possibilités. On propose de prendre 10% de taxes sur les entreprises du CAC 40 pour financer tout ça. On doit renforcer la masse salariale et de rééquilibrer l'investissement des entreprises", a insisté José Bové. Nicolas Hulot premier ministre ? Alors qu'il avait déclaré jeudi qu'il serait prêt à nommer Nicolas Hulot s'il était élu président le 6 mai prochain, José Bové a démenti ses propres propos. "C'était une boutade" a-t-il avoué. A noter que ce week-end, Philippe de Villiers et Arlette Laguiller seront les invités des Matinales des candidats de 9h15 à 10 heures au micro de Dominique Souchier.