La Matinale de Delanoë et Baroin

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Bertrand Delanoë et le ministre de l'Intérieur François Baroin étaient les invités lundi matin de la "Matinale des candidats" au micro de Jean-Pierre Elkabbach. Le maire socialiste de Paris a justifié l'envoi de 800.000 lettres aux Parisiens où il affiche sa préférence à Ségolène Royal. François Baroin, de son côté, s'est félicité du "raz-de-marée démocratique" du premier tour de la présidentielle.

A six jours du second tour de la présidentielle, Europe 1 a accueilli lundi matin François Baroin et Bertrand Delanoë pour la "Matinale des candidats". Le ministre de l'Intérieur et le maire de Paris ont répondu aux questions de Jean-Pierre Elkabbach et de la rédaction. Bertrand Delanoë A propos des 800.000 lettres envoyées aux Parisiens par Bertrand Delanoë où il affiche ses convictions en faveur de Ségolène Royal, le maire de la capitale a d'abord estimé "qu' il était démocratique de s'adresser aux Parisiens entre les deux tours pour éclairer leur choix ". "Ségolène Royal a bouleversé la donne du débat démocratique. Elle a donné la parole aux Français, puis entre les deux tours a organisé un débat transparent ", a ensuite déclaré Bertrand Delanoë. "Je ne pense qu'à la vie de la France en 2009, 2010... Si Ségolène est élue présidente, c'est un renouveau formidable pour ce pays. L'avenir du PS n'est pas en jeu le 6 mai », a martelé le maire socialiste. François Baroin "Le vote du 2 avril a été un raz-de-marée démocratique. Et tout porte à croire que nous aurons le même élan pour le second tour", a déclaré François Baroin. "La campagne a aussi été marquée par une forte mobilisation des militants dans les meetings. Ce qui pose la question de la sécurité. On est dans un plan vigipirate rouge, ce n'est pas par hasard", a ensuite précisé M. Baroin, chargé de la sécurité des réunions publiques en tant que ministre de l'Intérieur. "S'il est élu, il consultera les politiques pour traiter de la question de la proportionnelle", a affirmé le ministre de l'Intérieur. François Baroin a réagi ensuite aux propos de Lilian Thuram qui déclare dans Libération que le président de l'UMP "réveillait le racisme latent des gens". "J'ai beaucoup d'estime pour lui. Mais s'il dit ça, c'est qu'il ne connaît pas Nicolas Sarkozy. Il surfe malheureusement sur ses engagements partisans", a insisté l'ex-ministre de l'Outre-mer. Au sujet de la campagne du second tour, François Baroin a enfin estimé que "les centristes avaient toute leur place dans la majorité".