"La Guerre des six jours", 40 ans après

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Il y a donc 40 ans tout juste, l'armée israélienne attaquait la Syrie, la Jordanie et l'Egypte. Beaucoup considèrent aujourd'hui que cette guerre victorieuse d'Israël restée dans l'histoire comme "La Guerre des six jours" explique la plupart des difficultés du Proche-Orient d'aujourd'hui.

Il y a 40 ans jour pour jour, le 5 juin 1967, Israël attaquait ses voisins arabes sur plusieurs fronts : la Syrie, la Jordanie et l'Egypte. Ce conflit, resté dans l'histoire comme la "Guerre des six jours", a permis à l'Etat hébreu, en moins d'une semaine, de prendre le contrôle de la Cisjordanie, de Gaza, du Sinaï (restitué ultérieurement), du plateau du Golan et de Jérusalem-Est. Cette guerre victorieuse menée par Tsahal bouleverse encore aujourd'hui la donne géopolitique dans cette partie du monde. Cette commémoration est naturellement vécue de manière différente chez les protagonistes de cette guerre. Le président palestinien Mahmoud Abbas, dans une allocution télévisée, a déclaré que son pays se trouvait "au bord de la guerre civile", estimant que les affrontements interpalestiniens actuels sont peut-être pires que l'occupation elle-même. L'annexion de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et d'une partie de Jérusalem lors du conflit fut un "jour noir" pour les Palestiniens, a-t-il également ajouté. Côté israélien, les avis sont partagés quant aux conséquences. D'un côté les "colombes" considèrent que l'attaque israélienne nuit à la position d'Israël dans le monde et n'a pas réglé le problème de la sécurité. De l'autre, de nombreux juifs orthodoxes voient la conquête de ces territoires comme un pas vers la rédemption.