A Bruxelles, le résultat du premier tour de l'élection présidentielle française a été accueilli avec un certain soulagement. Il est vrai que les résultats des derniers scrutins (élections présidentielles de 2002 ou référendum de 2005) ont souvent inquiété nos voisins européens. Ce lundi, le ministre des Affaires étangères allemand s'est félicité du fait que les "plus radicaux" aient reculé. Le ministre espagnol des affaires étrangères a salué pour sa part "la participation massive" des électeurs français. Le président de la commission européenne a souligné le bon score des forces pro-européennes. Reste à savoir qui, de Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal, nos partenaires européens souhaitent voir élu le soir du 6 mai...