"L'autopsie, en l'état, n'a pas permis d'y voir plus clair", a déclaré mercredi le procureur de la République de Valence, Jean-Pierre Nahon. L'autopsie pratiquée sur le petit corps retrouvé lundi dans le Rhône n'a pas permis de déterminer les causes de la mort. Toutefois, ce qui est sûr, c'est que le corps ne porte pas de blessures, ce qui exclut a priori la mort par balle ou par arme blanche. Il n'y a pas non plus d'éléments permettant de conclure à une hydrocution. Et un produit a été trouvé dans les poumons. "Des analyses seront faites pour savoir ce qu'on a trouvé dans les poumons et la nature du produit", a précisé le magistrat. "Ce n'est que là que l'on pourra savoir avec la plus grande certitude ce qu'a fait cet enfant", a-t-il ajouté. Les résultats des examens complémentaires ne devraient pas être connus avant trois semaines. Le procureur de la République a précisé qu'il n'était "pas incompatible que l'état du corps fasse remonter la date du décès à hauteur du 29 janvier." Les résultats de l'autopsie étaient pourtant très attendus, le corps retrouvé lundi est très probablement celui du petit Julien, comme l'a répété une nouvelle fois le procureur de la République de Valence : "tout laisse à penser qu'il s'agit du petit Julien". L'identification formelle du corps n'interviendra qu'après des analyses ADN, dont les résultats sont prévus dans les quarante-huit heures. Julien, âgé de trois ans et demi, a disparu le 29 janvier de l'appartement familial à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, alors que sa mère faisait la sieste. Une audition de la mère de Julien par le magistrat instructeur qui devait avoir lieu mardi a été reportée en raison de la découverte du corps de l'enfant.