Jospin "disponible pour accompagner" Hollande

  • Copié
Sandrine Cochard

Lionel Jospin de retour aux affaires ? Acquis à la cause de François Hollande, l’ancien Premier ministre socialiste a souligné qu’il "disponible" pour jouer un rôle dans sa campagne en 2012, lundi soir sur Canal +."Mon soutien plein à François Hollande est assuré, est acquis, je ne demande rien mais je suis disponible pour l'accompagner et être présent dans sa campagne. Mais c'est lui qui va décider de toutes ces choses", a assuré  M. Jospin.

Il a précisé qu'il avait voté pour le député de Corrèze aux deux tours de la primaire, même s'il pensait "que tous les deux (M. Hollande et Martine Aubry) avaient la capacité de diriger l'Etat" et "qu'ils pouvaient tous les deux incarner l'alternance et l'alternative". "Si j'ai préféré François Hollande, je pense que c'est celui qui a le plus de talent politique", "il peut peut-être mieux rassembler" et aussi parce que ses "chances de gagner me paraissaient un peu plus grandes", a-t-il ajouté.

Tout en ménageant la candidate lilloise et première secrétaire du PS. "Martine Aubry avait une réelle expérience et si elle avait gagné, cela m'aurait convenu", a ajouté Lionel Jospin. "Celui qui a connu l'ensemble de la sphère d'actions d'un gouvernement" (pendant le gouvernement Jospin, 1997-2002, ndlr), c'est François Hollande", a ajouté l'ex-Premier ministre.

"Certains des mots qui ont été utilisés" dans la campagne par Martine Aubry "n'auraient pas dû l'être, à mon sens. Et d'ailleurs ça a pu être un élément de ma détermination, encore que m'étant exprimé pour François Hollande au premier tour, je n'avais pas de vraies raisons de changer au deuxième", a-t-il dit. "Ils n'auraient pas dû être, mais je pense que ces mots ne pèseront pas dans le débat qui va venir. En tout cas, si la droite devait essayer de se faire des slogans de ces moments de passion, de tensions, sa réaction serait assez pauvre et ses chances n'en seraient pas grandies", a poursuivi l'ex-Premier ministre.

Par ailleurs, Lionel Jospin a estimé que, malgré sa défaite, la "légitimité de Martine Aubry" à la tête du PS n'était "pas mise en cause".

 

Jospin se dit "disponible pour accompagner" Hollande

 

Lionel Jospin de retour aux affaires ? Acquis à la cause de François Hollande, l’ancien Premier ministre socialiste a souligné qu’il "disponible" pour jouer un rôle dans sa campagne en 2012, lundi soir sur Canal +.

 

"Mon soutien plein à François Hollande est assuré, est acquis, je ne demande rien mais je suis disponible pour l'accompagner et être présent dans sa campagne. Mais c'est lui qui va décider de toutes ces choses", a assuré  M. Jospin.

 

Il a précisé qu'il avait voté pour le député de Corrèze aux deux tours de la primaire, même s'il pensait "que tous les deux (M. Hollande et Martine Aubry) avaient la capacité de diriger l'Etat" et "qu'ils pouvaient tous les deux incarner l'alternance et l'alternative".

 

"Si j'ai préféré François Hollande, je pense que c'est celui qui a le plus de talent politique", "il peut peut-être mieux rassembler" et aussi parce que ses "chances de gagner me paraissaient un peu plus grandes", a-t-il ajouté.

 

Tout en ménageant la candidate lilloise et première secrétaire du PS. "Martine Aubry avait une réelle expérience et si elle avait gagné, cela m'aurait convenu", a ajouté Lionel Jospin.

 

"Celui qui a connu l'ensemble de la sphère d'actions d'un gouvernement" (pendant le gouvernement Jospin, 1997-2002, ndlr), c'est François Hollande", a ajouté l'ex-Premier ministre.

 

"Certains des mots qui ont été utilisés" dans la campagne par Martine Aubry "n'auraient pas dû l'être, à mon sens. Et d'ailleurs ça a pu être un élément de ma détermination, encore que m'étant exprimé pour François Hollande au premier tour, je n'avais pas de vraies raisons de changer au deuxième", a-t-il dit.

 

 "Ils n'auraient pas dû être, mais je pense que ces mots ne pèseront pas dans le débat qui va venir. En tout cas, si la droite devait essayer de se faire des slogans de ces moments de passion, de tensions, sa réaction serait assez pauvre et ses chances n'en seraient pas grandies", a poursuivi l'ex-Premier ministre.

 

Par ailleurs, M. Jospin a estimé que la "légitimité de Martine Aubry", qui est redevenue première secrétaire du PS dimanche soir, n'était "pas mise en cause".