Jean-Marie Le Guen "espère qu'il n'y aura pas de violences" à la manifestation pro-palestinienne

  • Copié
Fabienne Cosnay , modifié à
INTERVIEW E1 - Le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement a justifié l'autorisation de la manifestation prévue mercredi à Paris.

"Un effort pour encadrer la manifestation". Pourquoi avoir interdit la manifestation pro-palestinienne samedi dernier à Paris et autoriser le défilé prévu mercredi entre Denfert-Rochereau et les Invalides ? Invité d'Europe 1, le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen a justifié cette autorisation par le fait "que les conditions de cette manifestation n'étaient pas du tout les mêmes que la semaine dernière". "Aujourd'hui, beaucoup d'organisations font un effort tout à fait particulier pour encadrer cette manifestation", a assuré Jean-Marie Le Guen. "Deuxièmement, les pouvoirs publics, de façon un peu exceptionnelle, mettent en oeuvre des moyens tout à fait considérables pour éviter des dérapages. Il y a un effort particulier à un moment particulier", a-t-il expliqué.

>> LIRE AUSSI - Manif pro-palestinienne : "nous ne sommes pas là pour allumer le feu"

"Manifester est légitime". "Nous avons toujours dit que manifester est légitime" mais "nous savons aussi, parce que nous ne sommes pas naïfs, qu'il y a, au-delà de ces manifestations, des gens qui ont la tentation d'exploiter cette émotion pour, d'une part orienter une partie de la population sur des slogans qui sont inacceptables en République - je pense évidemment aux expressions antisémites très présentes sur le net, dans un certain nombre de cortèges de ces manifestations - et d'autre part créer du désordre public", a souligné Jean-Marie Le Guen.

"La légèreté" de certains au PS. Au sujet des 31 députés PS qui ont appelé à manifester mercredi, Jean-Marie Le Guen a indiqué "qu'il ne remettait pas en cause leur bonne foi et leur volonté d'exprimer leur indignation vis-à-vis de ce qui se passe au Proche-Orient" tout en reprochant à certains "une absence de compréhension de la gravité de ce qui se joue" et "parfois une certaine forme de légèreté".

>> LIRE AUSSI - Violences de Sarcelles : prison ferme pour quatre casseurs