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Jean-Marc Ayrault chahuté à l'Assemblée

Benjamin Bonneau - Mis à jour le . 2 min
Jean-Marc Ayrault pris à partie dans l'hémicycle.
Jean-Marc Ayrault pris à partie dans l'hémicycle. ©

Le Premier ministre a été pris à partie par l’opposition lors de la séance des questions.

Séance agitée mardi à l’assemblée nationale, jour des questions au gouvernement. Au lendemain du couac gouvernemental entre Vincent Peillon et Jean-Marc Ayrault sur le cannabis, l’opposition s’en est prise avec force au Premier ministre.

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Christian Jacob, patron des députés UMP, a ouvert le bal en rappelant, sous les applaudissements de ses collègues de droite, les "cafouillages" des derniers jours. "En quatre jours, le rapporteur général du Budget intègre les œuvres d’art dans le calcul de l’ISF contre votre volonté . Bruno Le Roux s’oppose publiquement à vous sur la procréation médicalement assistée, rejoint par votre ministre de la Santé, qui le soutient. Claude Bartolone a remis en cause votre engagement de réduire le déficit à 3%. Monsieur Cahuzac s’oppose à vous sur la redevance télé. Le ministre de l’Education nationale qui ouvre ce débat scandaleux et suicidaire sur le cannabis !" Sa conclusion : "Y a-t-il un pilote dans l’avion ?" La réaction de l’hémicycle, côté opposition : "Démission ! Démission !"

>> A LIRE AUSSI : Les recadrages d’Ayrault, de Peillon à Peillon

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Jean-Marc Ayrault a quitté l’hémicycle

Le Premier ministre a alors pris la parole pour répondre aux patrons des députés UMP : "Je ne me sens pas du tout insulté par vos formules", a-t-il lancé en préambule, sourire aux lèvres, avant de répondre au prétendu problème d’autorité qui serait le sien : "Chacun sait que vous êtes là dans l'opposition pas par hasard. Moi je ne suis pas Premier Ministre par hasard, je suis Premier ministre parce que j'ai la confiance du président et de la majorité. Vous, vous avez été sanctionnés par le peuple français!"

La passe d’armes aurait pu en rester là. Elle a continué de plus belle à chaque intervention d’un élu de la majorité, poussant Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, à menacer de suspendre la séance. Rien n’y a fait, et le brouhaha a même redoublé quand Jean-Marc Ayrault a quitté l’hémicycle en pleine séance.

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Dans l’hémicycle, on crie alors au scandale. Les réseaux sociaux s’affolent, estimant que le Premier ministre fuit les questions. L’explication finale est venue du compte officiel de Jean-Marc Ayrault sur Twitter :

La fin d’un épiphénomène, mais pas des polémiques, qui ont suivi sur Twitter, où les députés s’en sont donné à cœur joie. Florilège :

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Luc Chatel, Député-Maire UMP de Chaumont :

Xavier Bertrand, député-maire UMP de Saint-Quentin :

Corinne Narassiguin, députée socialiste représentant les Français d'Amérique du Nord :

Yann Galut, député socialiste de la 3e circonscription du Cher :