Italie-France : Domenech fait appel de sa suspension

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Raymond Domenech, suspendu par l'UEFA pour le match de qualification de l'Euro 2008 des Bleus contre l'Italie le 08 septembre, va faire appel. Motif de la suspension : les propos qu'il a tenus sur le match France-Italie Espoirs de 1999. Le sélectionneur a déclaré avoir "pris acte" de la sanction. Il a trois jours pour faire appel de sa suspension.

Raymond Domenech va faire appel de sa suspension d'un match prononcée par l'UEFA, a annoncé mardi la Fédération française de football dans un communiqué. "Raymond Domenech fera appel de l'interdiction de banc de touche, de vestiaire et de communication avec sa sélection qui le frappe pour le match Italie-France, du samedi 8 septembre prochain", déclare la FFF. "Il demandera en outre à ce que l'instance d'appel prononce le caractère suspensif de l'appel (...) et à être entendu par celle-ci", précise-t-on. Le sélectionneur de l'équipe de France a été sanctionné lundi par l'UEFA pour ses propos dans Le Parisien mettant en cause l'honnêteté de l'arbitrage dans un match France-Italie Espoirs. L'UEFA a estimé qu'il avait "discrédit(é) le football". Résultat : si l'appel est rejeté, il regardera l'Italie-France à Milan dans les tribunes, un match comptant pour les éliminatoires de l'Euro 2008. Il écope de plus d'une amende de 6.000 euros. Dans une interview au quotidien Le Parisien début août, Raymond Domenech avait déclaré avoir "connu un match des Espoirs France-Italie avec un arbitre acheté" en 1999. Il pointait du doigt un match des Bleuets à l'Euro Espoirs contre l'Italie, qualificatif pour les Jeux olympiques de Sydney. La rencontre, arbitrée par le Portugais Cardoso Cortez, avait vu la défaite de l'équipe de France 2-1 après prolongations. Le sélectionneur français avait par la suite nuancé, estimant qu'il avait peut-être fait "un amalgame" avec ses accusations d'"arbitre acheté" et ses propos sur les "matches arrangés" du championnat italien. Le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, s'était désolidarisé de Raymond Domenech, écrivant à son homologue italien pour lui préciser que les propos du sélectionneur n'engageaient que ce dernier.