Pendant une heure, la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a interrogé Bernard Kouchner sur la situation en Iran et en Birmanie. Le ministre des Affaires Etrangères est sorti de cet entretien soulagé. "Ca s'est très bien passé. Les explications étaient nécessaires" a-t-il indiqué après la réunion.
Concernant l'Iran, le ministre "a été assez précis sur la préparation de sanctions éventuelles" a expliqué le socialiste François Loncle. S'agissant de la Birmanie, le ministre a salué l'attitude "d'ouverture" de la Chine.
"Je suis un partisan de la paix" a réaffirmé le ministre. "Je ne suis pas partisan de ce mot horrible que je ne prononce plus, d'un conflit exacerbé, d'un conflit à haute intensité. Non! La France occupe à propos de cette démarche une place remarquée", a dit le ministre.
BernardKouchner avait déclaré en septembre que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran. Il avait également appelé à "négocier jusqu'au bout" pour éviter que Téhéran ne se dote de l'arme atomique.