Immobilier : les prix de l'ancien n'ont pas reculé

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Administrator User , modifié à
Le marché du logement ancien devrait rester dynamique cette année, à condition toutefois que le ralentissement de la hausse des prix entamé depuis deux ans se confirme, estime la Fédération des agents immobiliers. En 2006, les prix ont augmenté de 7%. On est donc loin de la baisse tant annoncée.

Rassurez-vous si vous êtes en train de vendre un bien immobilier. Les prix ne sont pas en train de baisser, la hausse est juste un peu moins forte. Après une augmentation de 7,1% en moyenne en 2006, en net ralentissement par rapport aux années précédentes (+10,4% en 2005, +15,4% en 2004, +14,3% en 2003), la FNAIM espère une hausse des prix encore plus modérée, entre 3,5% et 5%, cette année en France pour éviter un tassement du volume des transactions. L'envolée de 85% des prix des logements constatée depuis 2000 est certes "préoccupante", reconnait le président de la FNAIM, René Pallincourt. "Pour autant, le dynamisme du marché ne sera pas rompu." La fédération estime que la solvabilité des ménages pourrait encore s'améliorer dans les prochains mois, grâce surtout à une amélioration de la conjoncture en matière d'emploi et de revenu des ménages, à des conditions de crédit toujours favorables et à une amélioration des modalités du prêt à taux zéro. De plus, une vive concurrence entre banques, qui sont prêtes à perdre de l'argent pour capter de nouveaux clients, place les particuliers en position d'emprunter moins cher que l'Etat, note pour sa part Christophe Cremer, PDG de Meilleurtaux.com. L'allongement de la durée moyenne des emprunts, de 17,4 ans en 2004 à 20,5 en 2006, permet également de compenser largement la hausse des prix, certaines banques offrant dorénavant des crédits sur 30 ans. Pour 2007, les taux longs devraient rester "sages", malgré de nouvelles hausses attendues des taux courts, grâce à une situation exceptionnelle d'inversion de la courbe des taux. Dans ces conditions, la demande des ménages devrait rester forte, d'autant que le vieillissement de la population, ainsi que l'inquiétude sur le niveau des retraites, incitent de plus en plus de Français à devenir propriétaires.