Publicité
Publicité

Hollande, un président "honnête" mais "sans autorité"

Fabienne Cosnay - Mis à jour le . 1 min
Sympathique mais manquant d'autorité. Telle est l'idée que les Français se font de François Hollande.
Sympathique mais manquant d'autorité. Telle est l'idée que les Français se font de François Hollande. © MAXPPP

EXCLUSIF  - Près de 9 Français sur 10 pointent son manque d'autorité, selon notre sondage Europe/Ifop-Fiducial.

Des qualités humaines… 11 mois après son élection, comment les Français perçoivent-ils François Hollande ? D'après notre sondage exclusif Ifop-Fiducial pour Europe 1, publié mercredi, son image personnelle n'est pas écornée, malgré l'affaire Cahuzac. Ainsi, 52% des personnes interrogées le trouvent "sympathique", 50% "honnête" et 43% "sincère".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

>> DOCUMENT EXCLUSIF - L’intégralité du sondage

 … Mais un président sans autorité. Si ses qualités humaines sont appréciées, son image présidentielle est sévèrement affaiblie. Près de 9 Français sur 10 pointent son manque d'autorité, selon cette étude Ifop (86%), . A la question François Hollande sait-il où il va, seuls deux Français sur dix pensent que oui. Le 9 septembre, au JT de TF1, le président endossait l'image du capitaine qui "fixe le cap", comme l'avait fait son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. Pour une majorité de personnes interrogées, le message de François Hollande est donc peu audible.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'analyse d'Alexandre Kara, chef du service politique d'Europe 1 :

Et pas assez rassembleur. Enfin, seuls 18% des sondés considèrent que François Hollande est "capable de rassembler les Français". "Or, cela faisait partie des objectifs que François Hollande s'était fixé pendant la campagne présidentielle", rappelle Alexandre Kara, chef du service politique d'Europe 1.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Chez certains militants socialistes aussi, la déception est palpable. Exemple à Nantes :

Dans son édito politique, Caroline Roux estime que la côte d’alerte est atteinte :

La suite après cette publicité