Henri Guaino : "la crise n'est pas finie"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La crise n'est pas finie et nul ne sait quand elle se terminera, a déclaré dimanche le conseiller spécial du président de la République.

"La crise n'est pas finie, nul ne sait jusqu'où elle s'aggravera ni ne sait quand elle se terminera. Peut-être très rapidement et ce sera tant mieux mais aujourd'hui personne ne le sait", a déclaré Henri Guaino lors de l'émission le Grand Rendez-vous Europe 1-Le Parisien/Aujourd'hui en France. "L'ambition qui a été affichée au G20, qui est un minimum, doit être absolument respecté", a-t-il martelé.

Regardez un extrait de l'interview de Henri Guaino :

Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, et notamment sa "plume", n'a rien dévoilé des deux grands discours du président de la République. Nicolas Sarkozy doit en effet s'adresser lundi 15 juin devant l'Organisation internationale du travail, et le lundi 22 juin devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles.

Le conseiller spécial de l'Elysée, a qualifié dimanche de "déroutante" la jurisprudence du Conseil constitutionnel, qui a renvoyé à l'autorité judiciaire le pouvoir de couper un abonnement internet en cas de piratage d'oeuvres. "Je trouve assez curieux que le droit d'accès à internet soit plus fortement défendu que le droit d'accès à l'eau ou l'électricité", a-t-il argumenté. "On peut couper l'eau et l'électricité très facilement", mais l'accès au réseau internet, "c'est une violation des droits de l'homme et - rendez-vous compte! - de la déclaration de 1789, dont vous vous souvenez d'ailleurs qu'internet était une préoccupation de ses rédacteurs", a ironisé Henri Guaino.

Sur la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, le conseiller du président a déclaré : "Ce qui se passe en Iran n’est une bonne nouvelle pour personne. Ni pour les Iraniens, ni pour la stabilité et la paix du monde."

Concernant le décès du président gabonais Omar Bongo,il y a une semaine, Henri Guaino a réaffirmé : "Omar Bongo était un ami de la France. C’est pour la France une grande perte, et sans doute pour l’Afrique aussi." Interrogé sur la question de la gouvernance de Bongo et du respect des Droits de l'homme au Gabon, il a répondu : "La façon dont il dirigeait son pays concerne les Gabonais. J’observe que c’est un pays en paix" a-t-il souligné, avant d'ajouter : "Le Gabon est loin d’être un enfer pour les droits de l‘homme".

> Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Henri Guaino.