Guedj : "50 nuances de socialisme"

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Le député PS de l’Essonne a minimisé les dissonances qui peuvent exister à gauche.

Alors que Jean-Marc Ayrault a admis dimanche avoir été insulté par Arnaud Montebourg sur le dossier Florange, Jérôme Guedj s’est refusé à alimenter le débat sur le manque d’autorité du Premier ministre. "Ça fait partie des débats qui peuvent exister à l’intérieur d’un exécutif. Ce qu’il ne faut pas, c’est que ça transpire sur la place publique", a d’abord jugé le député de l’Essonne.

Le président du conseil général de l'Essonne a ensuite loué la liberté de parole dont profitent les socialistes. "Ce qui est bien à gauche, c'est qu'il n’y a pas de caporalisme, nous ne sommes pas le doigt sur la couture du pantalon. Je trouve plutôt sain qu’il y ait des débats et à l’intérieur de l’exécutif et entre l’exécutif et les parlementaires ou le parti. A gauche, il y a comme 50 nuances de socialisme", a-t-il conclu.