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Guéant "troublé" par l'affaire DSK

Caroline Vigoureux - Mis à jour le . 1 min
Claude Guéant a réagi à l'affaire DSK.
Claude Guéant a réagi à l'affaire DSK. © Reuters/Europe 1

Le ministre de l'Intérieur estime que "l'image de la France a été atteinte".

Jusqu’ici, il ne s’était pas exprimé sur l’affaire DSK. Invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe1 Le Parisien Aujourd'hui en France , Claude Guéant a livré ses premiers commentaires sur ce qui fait, depuis une semaine, la Une des médias du monde entier : "ce que je constate, à la lecture des Unes des journaux étrangers, c'est que l’image de notre pays n’est pas rehaussée dans la presse étrangère. C’est tout à fait clair". "Dans la presse étrangère, l’image de la France a été atteinte", a insisté le ministre de l'Intérieur.

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"Le présumé coupable était la victime"

"DSK, bien entendu, doit bénéficier, jusqu’à la décision du tribunal, de la présomption d’innocence", a ajouté le locataire de la place beauvau.

"J’ai ressenti un grand trouble notamment pendant le week-end dernier", a-t-il aussi confié :

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"Mais certains commentaires laissaient penser que le présumé coupable était la victime. Et je crois qu’il faut aussi penser à la présumée victime", a-t-il fait valoir. "La justice nous dira ce qu’il s’est passé mais s’il était coupable, il serait coupable de faits très graves", a souligné Claude Guéant.

"DSK a été un bon directeur"

Et de viser directement la position du PS sur cette affaire, qui a rebattue les cartes pour la présidentielle : "ils ont réagi d’une façon très solidaire, qui est à leur honneur, mais qui parfois a trop mis l’accent sur le fait que le possible coupable était une victime et ça, ça m’a froissé", a-t-il expliqué.

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Pour Claude Guéant, DSK a "été un directeur général du FMI très honorable. Dans une crise mondiale de la finance, il a apporté en parfaite synergie avec la pensée de Nicolas Sarkozy, des propositions qu'il faut saluer". "Il a été un bon directeur du FMI", a-t-il jugé.

Quant à sa succession, il considère qu'il est "très important" que le futur patron de l'institution ait une "sensibilité européenne". Et d’apporter un soutien sans condition à Christine Lagarde, qui, selon lui, "a, à l'évidence, toutes les qualités pour être un excellent directeur général du FMI".