"Il y a des points d'accord qui ont surgi entre nous", a assuré Roselyne Bachelot à l'issue de la rencontre avec les syndicats d'internes et de jeunes médecins. La ministre de la Santé souhaite ainsi associer les jeunes médecins aux négociations conventionnelles et ouvrir le débat dans la cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).
Un appel national à la grève totale des internes en médecine a été lancé à partir de lundi. « Il n'y aura pas en principe de répercussions sur les soins, mais peut-être des attentes un peu plus longues aux urgences", a indiqué Fabien Quédeville (SNJMG, jeunes généralistes). Les internes protestent contre un article du PLFSS qui vise à limiter l'installation de nouveaux professionnels de santé dans les zones où ils sont déjà nombreux.
Les 15.000 internes sont des étudiants en médecine exerçant un temps donné à l'hôpital dans le cadre de leur formation, avant de choisir d'y rester ou de s'orienter vers la médecine de ville. Ils avaient entamé dès le 27 septembre une grève des gardes et astreintes, suivie d'une "journée sans internes" le 5 octobre et d'une manifestation qui avait a réuni 7.500 à 10.000 d'entre eux, jeudi à Paris.