Alistair Campbell, qui était responsable de la communication de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, a clarifié un point de son témoignage de mardi devant la commission d'enquête sur l'invasion de l'Irak en 2003. Campbell avait dit qu'il approuvait Blair lorsque celui-ci avait assuré avant l'invasion que Bagdad poursuivait sans doute possible un programme d'armes de destruction massive, l'un des principaux arguments avancés par les partisans de l'intervention armée. Au lendemain de cette audition, Campbell a écrit aux enquêteurs pour bien insister sur le fait que Tony Blair n'aurait jamais porté une accusation pareille si les responsables des services de renseignement britanniques n'avaient pas été d'accord.