Fraude présumée : Royal veut la vérité et des sanctions

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La présidente de la région Poitou-Charentes s'est exprimée mardi sur son site internet et au 20 Heures de TF1.

Si "les faits relatés dans ce livre sont vrais, et c’est d’une extrême gravité, rien ne justifie la loi du silence. Et j’attends de la direction du Parti socialiste qu’elle fasse toute la lumière et qu'elle prenne les sanctions qui s’imposent", a déclaré Ségolène Royal dans une vidéo mise en ligne mardi sur son site desirsdavenir.com.

"J’attends de la direction du Parti socialiste qu’elle engage une action contre les auteurs du livreHold-uPS, arnaques et trahisons afin que l’honneur du PS et de ses dirigeants soit rétabli", a demandé l'ex-candidate à la tête du PS. Ségolène Royal a toutefois précisé sur TF1 qu'elle ne porterait pas personnellement plainte contre les auteurs du livre. "Je suis prête à me joindre à un recours que ferait Martine Aubry contre les auteurs du livre si les faits sont faux", a-t-elle dit.

Ségolène Royal considère également une confrontation avec Antonin André et Karim Rissouli, demandée par cinq dirigeants du Parti socialiste, comme une "échappatoire". Claude Bartolone, Christophe Borgel, Jean-Christophe Cambadélis, François Lamy et Christian Paul, mis en cause dans le livre, proposent aux deux auteurs "d'organiser sans délai une confrontation devant des journalistes". Ils entendent démontrer "point par point que les allégations et accusations portées par ce livre sont mensongères".

"Je demande la vérité tout simplement", a-t-elle ajouté sur Internet. "Ce coup porté aux militants (…) fait partie des coups les plus durs que j’ai eu à assumer de ma vie politique", affirme-t-elle. Je ne demande pas de nouveau vote et s’il y avait un nouveau vote, je n’en serai pas", a précisé Ségolène Royal, car "je suis passé a autre chose, j’ai refermé cette histoire".

Ségolène Royal s'était engagée à faire une mise au point à l'occasion de la publication du livreHold-uPS, arnaques et trahisons. Elle avait affirmé vendredi sur France Inter qu'il fallait "sanctionner les fraudes [et] appliquer la loi", tout en précisant qu'elle n'avait pris aucune décision quant à une éventuelle saisine de la justice.