Fillon: Une majorité "claire et cohérente" prête à l'action

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Ce n'est finalement pas le tsunami attendu qui s'est produit ce soir. La gauche toute tendance confondue aurait obtenu plus de 233 sièges. Pour autant, la droite tient à souligner sa victoire, qualifiée de succès historique par Jean-Louis Borloo.

Pour François Fillon, a salué les Français qui ont voté "pour le mouvement". "Votre participation s'est conclue sur un choix clair et cohérent qui permet au président de la République de mettre en oeuvre son projet" a déclaré le Premier ministre qui a conclu son discours par un appel à l'action: "Le temps des élections est fini, le temps du rassemblement est arrivé, le temps de l'action a commencé". "Notre démocratie sort renforcée de cette longue campagne", a-t-il déclaré dans une intervention télévisée. "Ce soir, le succès des uns ne fait pas la défaite des autres. Chaque citoyen doit être respecté dans ses convictions." "Il n'y a pas un peuple de droite contre un peuple de gauche. Il n'y a qu'un seul peuple, le peuple français, dont toutes les sensibilités doivent être respectées." Pour le ministre de l'économie, c'est un « succès historique qu'une majorité se succède à elle-même ».Avec cette victoire moins large que prévue, le camp présidentiel tient à affirmer sa victoire. « L'UMP a une majorité très solide, la gauche a perdu les élections, les chiffres parlent d'eux-même. Il y a 100 députés de plus à peu près à l'UMP que de députés du parti socialiste. Maintenant nous allons passer à la phase active du projet de réforme de Nicolas Sarkozy » a déclaré Eric Woerth, ministre du budget et de la fonction publique, invité sur notre antenne. Le ministre de l'Immigration a quant à lui estimé que les Français avaient fait le choix de « la clarté, de la cohérence et de la consistance » en donnant une majorité fidèle au président de la République, une opinion partagée par le ministre du travail, Xavier Bertrand qui a souligné le vote d'adhésion au président. Seul Hervé Morin, chef de file du Nouveau centre, créé par les ex-députés UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, a estimé qu'il y avait eu "probablement une démobilisation de l'électorat de droite" lors du second tour des élections législatives.