Faut-il un candidat écologiste au premier tour de la présidentielle ? "Aujourd'hui la majorité des écologistes veulent une candidate. Maintenant... quelle sera la situation politique en janvier, je n'en sais rien", répond, dimanche sur Europe 1, Daniel Cohn-Bendit.
L'eurodéputé d'Europe Ecologie - Les Verts estime toutefois que "s'il y a un resserrement entre Nicolas Sarkozy, le ou la candidate PS et Marine Le Pen en début d'année, il est évident que nous devrons nous poser la question de savoir s'il faut une candidate ou pas à l'élection présidentielle".
Une alliance avec le PS, dès le premier tour ?
Cette idée de l'abandon d'une candidature écolo au premier tour - si le Front National était haut dans les sondages - avait déjà été évoquée lors des débats de la primaire d'EELV entre Eva Joly et Nicolas Hulot. Les deux candidats ne s'y étaient alors pas opposés.
Pour le moment, "proposons notre alternative à la société française, et voyons en début d'année", conseille Daniel Cohn-Bendit avant d'ajouter : "on ne peut pas le décider maintenant". Mais Pour l'eurodéputé, ce renoncement au premier tour des écologistes devra alors s'accompagner de "compensations" établies avec leurs partenaires socialistes, notamment lors des législatives de 2012.
Une question abordée aux universités d'été
La question a toutes les chances de ressurgir, mercredi, lors de l'ouverture des universités d'été d'EELV, qui se dérouleront jusqu'au 20 août à Clermont-Ferrand.
Près de 80 bénévoles sont mobilisés pour l'organisation de ces journées qui se tiendront dans un gymnase et à la faculté de Lettres de la ville. Les autres thèmes abordés seront la mondialisation, le printemps arabe, le nucléaire ou la VIe République.