Laurent Fabius a assuré jeudi que la première secrétaire du PS Martine Aubry, silencieuse depuis que Ségolène Royal s'est dite candidate aux primaires, s'exprimerait "certainement sur ce qu'il faut faire au PS" après cette annonce, mais qu'"elle choisit son rythme". Le député de Seine-Maritime a assuré que parmi ces précandidats souhaitant accélérer l'organisation des primaires, "beaucoup se réclament de Dominique Strauss-Kahn et en même temps proposent un calendrier qui interdirait à celui-ci de se présenter". Selon lui, "il y a un petit problème de logique sur lequel il faudrait qu'ils réfléchissent". "Le calendrier, il est clair", a-t-il rappelé: "les vraies candidatures début juin et la désignation septembre-octobre".