Estrosi défend la déchéance de la nationalité (E1)

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Christian Estrosi a défendu lundi les prochains amendements sur la déchéance de la nationalité pour certains délinquants. "Nous sommes confrontés à l'exigence de notre pacte social et républicain", a estimé le ministre de l'Industrie sur Europe 1."Nous ne devons pas accepter de laisser dénaturer (...) les engagements du président de la République", a soutenu le ministre en référence aux propos de Michel Rocard qui a qualifié ce projet de "politique de guerre civile". "Accepter nos lois ou les violer, il faut choisir. Français ou voyou, il faut choisir", a asséné le maire de Nice. "Il appartient au Parlement de définir un seuil" au-delà duquel on ne peut pas être déchu de sa nationalité, a-t-il jugé. "Bien évidemment, quand on est Français de première génération et que cela fait trente, quarante, cinquante ans qu'on exerce des responsabilités sociales ou familiales dans notre pays, on n'est pas concerné", a-t-il ajouté.