Estrosi: "Pas de virage sécuritaire" (E1)

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Christian Estrosi a justifié samedi la politique du gouvernement à l'égard des Roms, répondant ainsi aux critiques formulées dans les médias. "Les premières victimes de la délinquance, de l'insécurité, ce sont d'abord les gens les plus modestes", a-t-il déclaré, en duplex de Nice. "Ce sont toujours les mêmes qui dénoncent", a-t-il lancé au micro d'Europe 1. "Est-il choquant que les pouvoirs publics aient le souci de faire respecter la loi?", a dit le ministre de l'Industrie, réfutant toute forme de populisme. "Nous ne pouvons pas tolérer qu'il y ait deux poids, deux mesures" si nous voulons une société "juste". Pour le maire de Nice, il n'y a pas de "virage sécuritaire": "la campagne de 2002 s'est jouée sur ce thème", a-t-il rappelé. Et "Monsieur Jospin a reconnu toute sa naïveté dans ce domaine".